DES ATTEINTES INVOLONTAIRES A LA VIE
Article 221-6 du Code Pénal :
(Loi nº 2000-647 du 10 juillet 2000
art. 4 Journal Officiel du 11 juillet 2000)
(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000
art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)
(al1)Le fait de causer, dans les conditions et selon les distinctions prévues à l'article 121-3, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement, la mort d'autrui constitue un homicide involontaire puni de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende.
(al2)En cas de violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement, les peines encourues sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75.000 euros d'amende.
http://www.jurisques.com/jfccp.htm#homicide
lundi 12 février 2007
Art 121-3 CP
MISE EN DANGER D'AUTRUI
Article 121-3 du Code Pénal
(Loi nº 96-393 du 13 mai 1996 art. 1 Journal Officiel du 14 mai 1996) (Loi nº 2000-647 du 10 juillet 2000 art. 1 Journal Officiel du 11 juillet 2000)
(al1)Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre.
(al2)Toutefois, lorsque la loi le prévoit, il y a délit en cas de mise en danger délibérée de la personne d'autrui.
(al3)Il y a également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute d'imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, s'il est établi que l'auteur des faits n'a pas accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait.
(al4)Dans le cas prévu par l'alinéa qui précède, les personnes physiques qui n'ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n'ont pas pris les mesures permettant de l'éviter, sont responsables pénalement s'il est établi qu'elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d'une particulière gravité qu'elles ne pouvaient ignorer.
(al5)Il n'y a point de contravention en cas de force majeure.
Article 121-3 du Code Pénal
(Loi nº 96-393 du 13 mai 1996 art. 1 Journal Officiel du 14 mai 1996) (Loi nº 2000-647 du 10 juillet 2000 art. 1 Journal Officiel du 11 juillet 2000)
(al1)Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre.
(al2)Toutefois, lorsque la loi le prévoit, il y a délit en cas de mise en danger délibérée de la personne d'autrui.
(al3)Il y a également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute d'imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, s'il est établi que l'auteur des faits n'a pas accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait.
(al4)Dans le cas prévu par l'alinéa qui précède, les personnes physiques qui n'ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n'ont pas pris les mesures permettant de l'éviter, sont responsables pénalement s'il est établi qu'elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d'une particulière gravité qu'elles ne pouvaient ignorer.
(al5)Il n'y a point de contravention en cas de force majeure.

Ana ZELCEVIC-DUHAMEL Maître de Conférences à la Faculté de droit de l'Université Paris5
Atteintes involontaires à l'intégrité corporelle
Etude(mise à jour le : 23/02/05)
Les atteintes involontaires à la vie et à l’intégrité corporelle se caractérisent par l’absence d’élément intentionnel. Réprimant l’homicide et les blessures causés par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou inobservation des règlements, les atteintes involontaires sont régies par les dispositions des articles 121-3, 221-6, 222-19 à 222-21, R 610-2, R. 622-1, 625-2 et 625-3 du nouveau Code pénal de 1994, modifié par la loi du 10 juillet 2000 et le décret du 20 septembre 2001. La responsabilité pénale médicale suppose l’existence d’une faute, d’un dommage corporel et d’un lien de causalité entre ces deux éléments
Etude(mise à jour le : 23/02/05)
Les atteintes involontaires à la vie et à l’intégrité corporelle se caractérisent par l’absence d’élément intentionnel. Réprimant l’homicide et les blessures causés par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou inobservation des règlements, les atteintes involontaires sont régies par les dispositions des articles 121-3, 221-6, 222-19 à 222-21, R 610-2, R. 622-1, 625-2 et 625-3 du nouveau Code pénal de 1994, modifié par la loi du 10 juillet 2000 et le décret du 20 septembre 2001. La responsabilité pénale médicale suppose l’existence d’une faute, d’un dommage corporel et d’un lien de causalité entre ces deux éléments
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I. LA FAUTE
Contrairement au droit civil, le droit pénal, en raison du principe de légalité, ne connaît pas d’incrimination générale de la faute. La faute pénale est définie avec une plus grande précision. Il existe trois types de faute en matière pénale : la faute simple, la faute caractérisée et la faute résultant du manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement. Il convient de préciser qu’une faute peut être commise à n’importe quel stade de l’exercice de l’activité médicale : au moment de l’établissement du diagnostic, au moment du choix d’un traitement ou de sa mise en œuvre, ou encore lors de la surveillance post-opératoire du malade.
S’agissant de la faute simple, les dispositions pénales prévoient différents types de comportement : la maladresse, l’imprudence, l’inattention et la négligence. La maladresse du médecin consiste, dans l’exercice de son activité, à méconnaître les règles de l’art, sans en être forcément conscient (le mauvais usage de forceps, Crim., 16 juin 1951 ; le gynécologue ou le chirurgien qui met en œuvre des techniques qu’il ne maîtrise pas suffisamment, Crim., 24 oct. 2001, deux arrêts). Les fautes d’imprudence, d’inattention et de négligence sont le fait d’agir sciemment mal soit en pensant qu’il n’y aura pas de conséquences dommageables, soit en acceptant le risque (administrer une surconcentration d’adrénaline - trente fois la norme - Crim., 7 juin 1988 ; ordonner un dosage excessif de médicaments ou le renouvellement trop laxiste de tranquillisants, Crim., 19 sept. 2000).Pour ce qui est des fautes d’inattention ou de négligence, il convient de préciser qu'il s’agit de fautes d'omission, constituant une abstention. Ainsi, il y a inattention lorsque, par exemple, le médecin oublie une pince hémostatique ou une compresse dans la cavité abdominale après l’intervention (Crim., 22 oct. 1979). Il y a négligence lorsque, par exemple, le chirurgien ne se fait pas assister par un anesthésiste qualifié (Crim., 27 janv. 1970) ou lorsque le chirurgien et l’anesthésiste quittent la clinique seulement quelques instants après l’opération en laissant le malade sans surveillance (Ass. plén., 30 mai 1986). L’erreur de diagnostic ou sa tardiveté ne sont constitutives d’une faute pénale que si elles procèdent d’une négligence caractérisée (C.A. Nancy, 6 mai 1999). Le manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement constitue également une faute pénale. Plus précisément, il s’agit d’une nouvelle circonstance aggravante introduite par le Code pénal de 1994 ayant pour conséquence une sanction plus sévère que celle prévue pour la faute simple. Il est cependant nécessaire de préciser la source et la nature de l’obligation particulière dont la violation est constitutive de faute (Crim., 18 juin 2002). Il suffit, dans ce cas, que la victime démontre le seul manquement à une telle obligation de sécurité. La faute est, dès lors, présumée de manière absolue. Enfin, la faute caractérisée, issue de la loi du 10 juillet 2000, ne concerne que les personnes physiques. Il s’agit d’une faute ayant permis la réalisation d’un dommage corporel en exposant autrui à un risque qu’on ne pouvait ignorer (Crim., 1er avril 2003). La faute caractérisée est une faute non intentionnelle et, pour cette raison, moins grave que le manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement. En même temps, il s’agit d’une faute plus grave qu’une faute simple dans la mesure où il est crée un risque d’une particulière gravité pour autrui. Il convient de préciser que la faute caractérisée a nécessairement pour conséquence un dommage corporel – blessures ou décès. Pour cette raison, il ne faut pas la confondre avec le délit de risques causés à autrui prévu à l’article 223-1 du Code pénal, qui consiste « seulement » à exposer autrui à un danger de mort ou de blessure sans que pour autant un dommage corporel ne survienne.
S’agissant de la faute simple, les dispositions pénales prévoient différents types de comportement : la maladresse, l’imprudence, l’inattention et la négligence. La maladresse du médecin consiste, dans l’exercice de son activité, à méconnaître les règles de l’art, sans en être forcément conscient (le mauvais usage de forceps, Crim., 16 juin 1951 ; le gynécologue ou le chirurgien qui met en œuvre des techniques qu’il ne maîtrise pas suffisamment, Crim., 24 oct. 2001, deux arrêts). Les fautes d’imprudence, d’inattention et de négligence sont le fait d’agir sciemment mal soit en pensant qu’il n’y aura pas de conséquences dommageables, soit en acceptant le risque (administrer une surconcentration d’adrénaline - trente fois la norme - Crim., 7 juin 1988 ; ordonner un dosage excessif de médicaments ou le renouvellement trop laxiste de tranquillisants, Crim., 19 sept. 2000).Pour ce qui est des fautes d’inattention ou de négligence, il convient de préciser qu'il s’agit de fautes d'omission, constituant une abstention. Ainsi, il y a inattention lorsque, par exemple, le médecin oublie une pince hémostatique ou une compresse dans la cavité abdominale après l’intervention (Crim., 22 oct. 1979). Il y a négligence lorsque, par exemple, le chirurgien ne se fait pas assister par un anesthésiste qualifié (Crim., 27 janv. 1970) ou lorsque le chirurgien et l’anesthésiste quittent la clinique seulement quelques instants après l’opération en laissant le malade sans surveillance (Ass. plén., 30 mai 1986). L’erreur de diagnostic ou sa tardiveté ne sont constitutives d’une faute pénale que si elles procèdent d’une négligence caractérisée (C.A. Nancy, 6 mai 1999). Le manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement constitue également une faute pénale. Plus précisément, il s’agit d’une nouvelle circonstance aggravante introduite par le Code pénal de 1994 ayant pour conséquence une sanction plus sévère que celle prévue pour la faute simple. Il est cependant nécessaire de préciser la source et la nature de l’obligation particulière dont la violation est constitutive de faute (Crim., 18 juin 2002). Il suffit, dans ce cas, que la victime démontre le seul manquement à une telle obligation de sécurité. La faute est, dès lors, présumée de manière absolue. Enfin, la faute caractérisée, issue de la loi du 10 juillet 2000, ne concerne que les personnes physiques. Il s’agit d’une faute ayant permis la réalisation d’un dommage corporel en exposant autrui à un risque qu’on ne pouvait ignorer (Crim., 1er avril 2003). La faute caractérisée est une faute non intentionnelle et, pour cette raison, moins grave que le manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement. En même temps, il s’agit d’une faute plus grave qu’une faute simple dans la mesure où il est crée un risque d’une particulière gravité pour autrui. Il convient de préciser que la faute caractérisée a nécessairement pour conséquence un dommage corporel – blessures ou décès. Pour cette raison, il ne faut pas la confondre avec le délit de risques causés à autrui prévu à l’article 223-1 du Code pénal, qui consiste « seulement » à exposer autrui à un danger de mort ou de blessure sans que pour autant un dommage corporel ne survienne.
II. LE PREJUDICE
Les atteintes involontaires à la vie ou à l’intégrité corporelle sont sanctionnées par le droit pénal si elles ont eu pour conséquence un dommage corporel pour la victime, à savoir le décès ou les blessures. Cela suppose préalablement l’existence d’une personne née et vivante. Ainsi, il n’y a pas d’homicide ni de blessures involontaires lorsqu’il s’agit d’un fœtus (Crim., 30 juin 1999 ; Ass. plén., 29 juin 2001 ; Crim., 25 juin 2002). La loi pénale étant d’interprétation stricte, il n’est pas possible d’étendre l’application de ses dispositions à l’enfant avant sa naissance. En revanche, il y a lieu d’appliquer les règles relatives aux atteintes involontaires à l’enfant qui vient de naître, même s’il décède très peu de temps après l’accouchement (Crim., 2 déc. 2003 – le cas échéant, l’enfant n’a vécu qu’une heure).
III. LE LIEN DE CAUSALITE
L’élément le plus difficile à établir, s’agissant de la responsabilité pénale du médecin, est le lien de causalité entre la faute relevée et le résultat obtenu. Le lien de causalité doit être certain ; une simple probabilité ne suffit pas. Ce lien doit être aussi direct s’agissant de la faute simple (Crim., 15 janv. 1958, 9 janv. 1992, 20 nov. 1996, 29 oct. 2002, 13 nov. 2002, 5 oct. 2004). En revanche, pour ce qui est des fautes plus graves, un lien de causalité indirect suffit. Autrement dit, plus le comportement du médecin (ou d’un autre professionnel de santé) est éloigné du dommage corporel, moins il sera en mesure d’engager la responsabilité de celui-ci. C’est seulement lorsque ce comportement, bien qu’éloigné, est d’une particulière gravité que la responsabilité pénale du médecin sera engagée (Crim., 26 juin 2001). Il convient de préciser que depuis la loi du 10 juillet 2000, une décision de relaxe fondée sur l’absence de lien de causalité certain entre la faute et le dommage corporel n’empêche pas le juge, pénal ou civil, de statuer sur la demande des dommages-intérêts de la victime ou de ses héritiers. De même, tout comme avant cette loi, le juge pourra statuer sur la perte de chance de survie ou de guérison indépendamment de la responsabilité pénale. En effet, la perte de chance étant un préjudice distinct du préjudice final (décès ou invalidité), le juge civil, tout comme dans le passé, n’est pas lié par une décision préexistante du juge pénal et peut éventuellement allouer des dommages et intérêts à la victime sur ce fondement (Civ. 1, 24 mars 1981).
IV. LES SANCTIONS
Les sanctions encourues dépendent de la gravité du préjudice. S’agissant des personnes physiques, elles sont prévues aux articles R. 622-1, R. 625-2 et 3, 221-6, 222-19, 222-20 du Code pénal. En cas d’homicide involontaire, les sanctions encourues sont une peine d’emprisonnement de trois ans et 45.000 euros d’amende (art. 221-6, al.1 C. pén.). Lorsque l’homicide involontaire résulte d’un manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement, les peines encourues sont portées à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende (article 221-6, al.2 C.pén.). Des peines complémentaires sont également encourues, en particulier, s’agissant d’un homicide involontaire, l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise (article 221-8-1° du Code pénal) ainsi que l’affichage et la diffusion de la décision (article 221-10 du Code pénal). Enfin, pour ce qui est des personnes morales, le taux maximum de l’amende applicable est égal au quintuple de celui prévu pour les personnes physiques et au décuple en cas de récidive (article 131-38 et 222-21 du Code pénal). Les personnes morales encourent également des peines complémentaires, notamment la fermeture définitive de l’établissement ou pour une durée de cinq ans au plus (article 131-39 du Code pénal).
Bibliographie.
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vendredi 2 février 2007
Sociologie Politique Chap1
Chap1 Initiat° à la Sc pol
la sc pol visera l'analyse sctfq du rouage du syst pol.
1- histoire de la sc pol
Disc récente
Mot inventé p/ Auguste Comte en 1939
73's: 1ere chaîne de sc sociales à la Sarbonne
Elle née d'# disc et du besoin d'expliq sociologiqmnt les gpes humains , la sté et les comportements humains.
C’est une discipline récente dont le mot a été inventé par Comte en 1839.
Elle est née d’autres disciplines et du besoin d’expliquer sociologiquement les groupes humains, la société et les comportements humains.
Elle vise l’analyse des rouages du système politique.
Les hommes politiques sont les piliers de la société, ils fondent et structurent la société.
La sociologie politique a d’abord été la fille de l’histoire et du droit.
L’école des annales de M.Bloch et L.Lebvre è courant historique de pensée poursuivi par d’autres sociologues tels que Braudel et Duby.
C’est un courant qui a été fondé sur l’idée de rejeter tout ce qui relève du récit dans l’histoire pour faire appel aux sciences sociales, à l’histoire dans la durée è rejet de l’évènement.
Elle s’est imposée dans les 30’s et a permis de développer une vision globale des phénomènes historiques compte tenu de leur caractère économique, social, politique…
Elle s’est longtemps limitée à être enseigné dans les facs de Lettres.
La science politique n’est attachée à aucun cadre.
L’école des sciences sociales n’est pas encore constituée, ce sont les groupes d’étude qui prennent le relais dès les 45’s.
Quant à la sociologie, elle ne s’est d’abord guère occupé de la politique cherchant à se définir et à s’imposer è elle hésite entre une approche totale sur les modèles de G.Gurvitch ou M.Mauss et l’éparpillement en discipline technique d’étude de groupes particuliers et restreints.
Chaque type de sociologie nécessite une analyse approfondie du domaine qu’elle étudie. La sociologie apparaît dès lors comme un ensemble de techniques scientifiques pour appréhender le domaine en question et les groupes qui le constituent.
Ce sont donc les facs de droit qui ont offert les 1ères une place à la sociologie.
Deus grands publicistes (Duguit et Hauriou) ont utilisé la richesse de la sociologie dans leurs cours de droit public.
Duguit était influencé par les disciplines de Durkheim et Lévy-Bruhl.
Hauriou était influencé par les disciplines de Tarde et Bergson.
La science politique s’est développée aux USA entre temps où on a attaché de l’importance à la description des mécanismes institutionnels et également aux partis politiques et groupes de pression.
C’est M.Duverger qui a été l’un des fondateurs du département de science politique à la Sorbonne, il a importé cet acquis scientifique des USA vers la France.
Il fallait pourtant dépasser la phase néo-institutionnelle dans le développement de la sociologie politique car elle réduisait la sociologie à un seul aspect. Or, la politique est avant tout une action sociale, c’est un fait social, donc une sociologie.
Le statut de sociologue de la sociologie politique impose une posture rigoureuse et critique, notamment car il faut se méfier du discours idéologique et n’accepter aucune forme qui ne n’insère pas dans un cadre méthodologique et épistémologique rigoureux.
è On va vers une autonomisation de la sociologie politique.
Elle est née d’autres disciplines et du besoin d’expliquer sociologiquement les groupes humains, la société et les comportements humains.
Elle vise l’analyse des rouages du système politique.
Les hommes politiques sont les piliers de la société, ils fondent et structurent la société.
La sociologie politique a d’abord été la fille de l’histoire et du droit.
L’école des annales de M.Bloch et L.Lebvre è courant historique de pensée poursuivi par d’autres sociologues tels que Braudel et Duby.
C’est un courant qui a été fondé sur l’idée de rejeter tout ce qui relève du récit dans l’histoire pour faire appel aux sciences sociales, à l’histoire dans la durée è rejet de l’évènement.
Elle s’est imposée dans les 30’s et a permis de développer une vision globale des phénomènes historiques compte tenu de leur caractère économique, social, politique…
Elle s’est longtemps limitée à être enseigné dans les facs de Lettres.
La science politique n’est attachée à aucun cadre.
L’école des sciences sociales n’est pas encore constituée, ce sont les groupes d’étude qui prennent le relais dès les 45’s.
Quant à la sociologie, elle ne s’est d’abord guère occupé de la politique cherchant à se définir et à s’imposer è elle hésite entre une approche totale sur les modèles de G.Gurvitch ou M.Mauss et l’éparpillement en discipline technique d’étude de groupes particuliers et restreints.
Chaque type de sociologie nécessite une analyse approfondie du domaine qu’elle étudie. La sociologie apparaît dès lors comme un ensemble de techniques scientifiques pour appréhender le domaine en question et les groupes qui le constituent.
Ce sont donc les facs de droit qui ont offert les 1ères une place à la sociologie.
Deus grands publicistes (Duguit et Hauriou) ont utilisé la richesse de la sociologie dans leurs cours de droit public.
Duguit était influencé par les disciplines de Durkheim et Lévy-Bruhl.
Hauriou était influencé par les disciplines de Tarde et Bergson.
La science politique s’est développée aux USA entre temps où on a attaché de l’importance à la description des mécanismes institutionnels et également aux partis politiques et groupes de pression.
C’est M.Duverger qui a été l’un des fondateurs du département de science politique à la Sorbonne, il a importé cet acquis scientifique des USA vers la France.
Il fallait pourtant dépasser la phase néo-institutionnelle dans le développement de la sociologie politique car elle réduisait la sociologie à un seul aspect. Or, la politique est avant tout une action sociale, c’est un fait social, donc une sociologie.
Le statut de sociologue de la sociologie politique impose une posture rigoureuse et critique, notamment car il faut se méfier du discours idéologique et n’accepter aucune forme qui ne n’insère pas dans un cadre méthodologique et épistémologique rigoureux.
è On va vers une autonomisation de la sociologie politique.
2- la not° de pol
La littérature philosophique française montre l’évolution des notions.
C’est un terme utilisé dans un sens noble (ex : politique pluridisciplinaire de l’univers) qui trouve un certain nombre d’exceptions péjoratives (ex : moi je ne fais pas de politique !). Le sens commun ne nous aide pas à délimiter le domaine de notre recherche. Cette incertitude rejaillit sur les tentatives de définition plus rigoureuse.
On peut regrouper deux notions è l’Etat et le pouvoir.
C’est un terme utilisé dans un sens noble (ex : politique pluridisciplinaire de l’univers) qui trouve un certain nombre d’exceptions péjoratives (ex : moi je ne fais pas de politique !). Le sens commun ne nous aide pas à délimiter le domaine de notre recherche. Cette incertitude rejaillit sur les tentatives de définition plus rigoureuse.
On peut regrouper deux notions è l’Etat et le pouvoir.
a- le pol n' pas l'E
Définir le politique par l’Etat, c’est rester dans le chemin d’Aristote qui considérait « la polis » comme la société principale, celle qui réforme toutes les autres et produit davantage.
L’Etat prédomine mais ne recouvre pas l’ensemble de la politique.
Depuis l’émergence de l’Etat-nation, plus personne ne conteste la prééminence de l’Etat comme le cadre de l’action politique.
Toutefois, la précision et la simplicité de cette définition sont limitées car elles donnent la primauté au normatif è donc on risque de pousser les analyses.
Ex : les Nuer au Soudan.
C’est le contexte qui permet d’avancer l’idée de sociétés qui, soit n’ont pas d’Etat, soit font de la politique partout.
Les Nuer constituent une société du Soudan qui comprend environ 300 000 individus. Ce sont des éleveurs qui pratiquent occasionnellement l’agriculture.
E.Pritchard (1902-1973) a voulu connaître le système politique de cette société.
Sont Nuer tous ceux qui parlent la même langue et qui reconnaissent de ce fait une certaine identité. La société est organisée en tribus segmentées en groupes de parenté (appelés clan). Chaque tribu possède un clan dominant qui lui donne son nom. L’objectif des tribus est de régler les différends qui surviennent entre ses membres, de défendre leur territoire s’il est attaqué.
è Le système politique des Nuer est donc constitué sur une base tribale à cadre territorial.
Pour l’anthropologue Pritchard, considéré comme le père le plus prestigieux de l’anthropologie de G-B, le système de répartition territoriale des tribus fonctionne bien comme une structure politique è c’est le système de parenté qui prime, c'est-à-dire qui sert de charpente au système politique.
Le clan dominant va obtenir ses femmes en échangeant ses sœurs avec les quatre membres de la tribu appartenant à des clans différents. Il y a ainsi création de relations matrimoniales au sein de la tribu.
è En ce sens, le système politique n’a pas d’institutions propres et ne se comprend qu’à travers le langage des clans et par les mythes ancestraux qui permettent de classifier les différentes personnes.
Les tribus sont donc hétérogènes du point de vue de la parenté.
Cette solidarité étroite qui existe dans ce système politique de parenté a conduit de nombreux penseurs à s’interroger sur le bien fondé de la séparation dans leur société.
L’Etat prédomine mais ne recouvre pas l’ensemble de la politique.
Depuis l’émergence de l’Etat-nation, plus personne ne conteste la prééminence de l’Etat comme le cadre de l’action politique.
Toutefois, la précision et la simplicité de cette définition sont limitées car elles donnent la primauté au normatif è donc on risque de pousser les analyses.
Ex : les Nuer au Soudan.
C’est le contexte qui permet d’avancer l’idée de sociétés qui, soit n’ont pas d’Etat, soit font de la politique partout.
Les Nuer constituent une société du Soudan qui comprend environ 300 000 individus. Ce sont des éleveurs qui pratiquent occasionnellement l’agriculture.
E.Pritchard (1902-1973) a voulu connaître le système politique de cette société.
Sont Nuer tous ceux qui parlent la même langue et qui reconnaissent de ce fait une certaine identité. La société est organisée en tribus segmentées en groupes de parenté (appelés clan). Chaque tribu possède un clan dominant qui lui donne son nom. L’objectif des tribus est de régler les différends qui surviennent entre ses membres, de défendre leur territoire s’il est attaqué.
è Le système politique des Nuer est donc constitué sur une base tribale à cadre territorial.
Pour l’anthropologue Pritchard, considéré comme le père le plus prestigieux de l’anthropologie de G-B, le système de répartition territoriale des tribus fonctionne bien comme une structure politique è c’est le système de parenté qui prime, c'est-à-dire qui sert de charpente au système politique.
Le clan dominant va obtenir ses femmes en échangeant ses sœurs avec les quatre membres de la tribu appartenant à des clans différents. Il y a ainsi création de relations matrimoniales au sein de la tribu.
è En ce sens, le système politique n’a pas d’institutions propres et ne se comprend qu’à travers le langage des clans et par les mythes ancestraux qui permettent de classifier les différentes personnes.
Les tribus sont donc hétérogènes du point de vue de la parenté.
Cette solidarité étroite qui existe dans ce système politique de parenté a conduit de nombreux penseurs à s’interroger sur le bien fondé de la séparation dans leur société.
b-les relat° entre la pol et le pvr
La majorité des auteurs ont longtemps ramené à la notion de politique celle de pouvoir.
Pour Dahll (1915) è « Un système politique est une trame persistante de populations humaines qui implique une mesure significative de pouvoir, de domination et d’autorité. Tout phénomène politique doit toucher de près ou de loin au phénomène de pouvoir, mais celui-ci dépasse largement la réalité de l’Etat ».
Pour Machiavel, le seul appétit de l’homme politique, c’est le pouvoir. Celui-ci apparaît plus comme un instrument du politique que comme le fondement de sa réalité car il existe des contextes qui le démontrent : chefs d’entreprises, partenaires… qui n’entretiennent aucun rapport politique.
Machiavel sert les intérêts de l’homme politique, et c’est l’homme politique qui est au centre du pouvoir. La politique ne sert qu’à maintenir le pouvoir du prince, sans se soucier si ce prince agit dans le sens du progrès ou non. Cette question est secondaire, surtout lorsque l’on est au pouvoir et que l’on a confiance en son propre jugement. La vertu ne sert la politique que lorsqu’elle sert au maintien de l’ordre, et donc à se maintenir au pouvoir. Un ordre vertueux ayant davantage la possibilité de « tenir » qu’un ordre corrompu.
Pour Dahll (1915) è « Un système politique est une trame persistante de populations humaines qui implique une mesure significative de pouvoir, de domination et d’autorité. Tout phénomène politique doit toucher de près ou de loin au phénomène de pouvoir, mais celui-ci dépasse largement la réalité de l’Etat ».
Pour Machiavel, le seul appétit de l’homme politique, c’est le pouvoir. Celui-ci apparaît plus comme un instrument du politique que comme le fondement de sa réalité car il existe des contextes qui le démontrent : chefs d’entreprises, partenaires… qui n’entretiennent aucun rapport politique.
Machiavel sert les intérêts de l’homme politique, et c’est l’homme politique qui est au centre du pouvoir. La politique ne sert qu’à maintenir le pouvoir du prince, sans se soucier si ce prince agit dans le sens du progrès ou non. Cette question est secondaire, surtout lorsque l’on est au pouvoir et que l’on a confiance en son propre jugement. La vertu ne sert la politique que lorsqu’elle sert au maintien de l’ordre, et donc à se maintenir au pouvoir. Un ordre vertueux ayant davantage la possibilité de « tenir » qu’un ordre corrompu.
c- a quoi sert une définit°?
Pour Marcel Mauss, la définition est le point de départ nécessaire et la finalité de toute recherche. La définition sert à engager la recherche, c'est-à-dire déterminer concrètement la chose à étudier sans anticiper sur les résultats de l’étude. Elle sert à rompre avec le sens commun.
Selon Max Weber (« Economie et société », 1971) è Est politique un groupe de domination dont les ordres sont exécutés par une organisation administrative qui dispose de la menace et du recours à la violence.
La définition de Weber lie la notion de politique à celle d’Etat mais pas exclusivement car dans d’autres formes d’organisation, on retrouve ces notions de manque de la contrainte.
Selon Max Weber (« Economie et société », 1971) è Est politique un groupe de domination dont les ordres sont exécutés par une organisation administrative qui dispose de la menace et du recours à la violence.
La définition de Weber lie la notion de politique à celle d’Etat mais pas exclusivement car dans d’autres formes d’organisation, on retrouve ces notions de manque de la contrainte.
3- l'analyse socio du syst pol
Selon Monier è « Pour la sociologie politique, la politique est un phénomène social, son analyse doit nécessairement passer par la sociologie, en ce sens la politique n’est qu’un aspect social de la société globale ».
1- l'unité de sté globale
La conception qu’on a de la société est unitaire mais aussi composée d’éléments interdépendants è le politique, l’économie et le religieux sont diverses facettes de cette société.
La politique étant considéré comme un fait social la politique doit nécessairement passer par la sociologie.
L’idée directrice de toute sociologie réside dans la notion d’unité dans la diversité. (cf. : étapes de création de la sociologie).
C’est une société unitaire perçue par les sociologues comme une société composée d’éléments indépendants : économie, politique, …
Dans Les règles de la méthode sociologique, 1905, Durkheim considérait la société comme un tout différent de la somme de ses parties (l’étude isolée des propriétés de l’hydrogène et de l’oxygène ne rend pas compte des propriétés de l’eau).
De même la sociologie ne peut ignorer ce qui se passe dans les domaines religieux, politiques, (…) par-ce que toute action dans un domaine aura un effet sur les autres domaines. Ces rôles sont les facettes multiples de la personnalité globale de l’individu. Il faut éviter d’expliquer le politique par le politique. La sociologie politique est une branche de la sociologie générale, elle reste soumise aux raisonnements et méthodes de la sociologie.
La politique étant considéré comme un fait social la politique doit nécessairement passer par la sociologie.
L’idée directrice de toute sociologie réside dans la notion d’unité dans la diversité. (cf. : étapes de création de la sociologie).
C’est une société unitaire perçue par les sociologues comme une société composée d’éléments indépendants : économie, politique, …
Dans Les règles de la méthode sociologique, 1905, Durkheim considérait la société comme un tout différent de la somme de ses parties (l’étude isolée des propriétés de l’hydrogène et de l’oxygène ne rend pas compte des propriétés de l’eau).
De même la sociologie ne peut ignorer ce qui se passe dans les domaines religieux, politiques, (…) par-ce que toute action dans un domaine aura un effet sur les autres domaines. Ces rôles sont les facettes multiples de la personnalité globale de l’individu. Il faut éviter d’expliquer le politique par le politique. La sociologie politique est une branche de la sociologie générale, elle reste soumise aux raisonnements et méthodes de la sociologie.
2- la démarche sociologiq
a- le pb du sens commun et le leurre sctfq
Bachelard : « le fait scientifique est à conquérir contre l’illusion du savoir immédiat. » (La formation de l’esprit scientifique). Ce qui indique alors la nécessité absolue de la rupture avec les opinions communes. Nous avons tous des opinions arrêtées, mais ces connaissances ne sont pas scientifiques (Durkheim : le sens commun ; Marx : L’idéologie).
Pour Bachelard : l’opinion pense mal, elle ne pense pas, elle traduit seulement des besoins en connaissance et l’esprit scientifique nous interdit d’avoir des opinions sur des questions que nous ne comprenons pas. Difficile parce que le sociologue est lui-même un être social. Le sociologue qui étudie la politique à ses propres idées possède ses propres ancrages personnels. Le sociologue doit se défaire de sa propre idéologie pour avancer vers la constitution d’un propos scientifique à visée objective. Comme l’égocentrisme reflète la tendance de tout rapporter à soi, économie, sociologie, on parle d’ethnocentrisme : tendance à tout juger par rapport aux normes du groupe auquel on appartient. Il faut toujours tenter de débusquer l’ethnocentrisme. D’autant qu’il existe aussi un ethnocentrisme de classe : étudier les autres groupes sociaux à partir de son groupe d’appartenance.
Ex : enquête iffop 70’s : Croyez vous que la société française se transformera d’une société capitaliste vers quelle société socialiste ? Tirer un enseignement scientifique de ces questions est une erreur (Cf. : européanocentrisme).
La psychologie est le refuge du sens commun.
-Psychologie : objet = étude des déterminants individuels des actions individuelles (Ex. : le psychologue analyse les effets du refoulement relativement aux expériences sexuelles).
-Sociologie : objets = déterminants sociaux des actions sociales (Ex. : relation entre la fréquentation d’un musé et l’origine sociale des visiteurs).
-Psychologie sociale : objet = étude des déterminants sociaux des comportements individuels (Ex. : influence d’un système d’éducation sur le comportement et les actions d’un individu).
Durkheim : Un même objet peut être l’objet d’une science ou d’une autre science (Ex. : manières de tables, nourriture (…), le suicide différent d’une simple réalité psychologique et individuelle mais elle peut avoir des causes et des origines sociales). Dans ce cas, les différentes lectures scientifiques qui vont pouvoir être apportées seront nécessaires.
Pour pallier cette difficulté de se détacher du sens commun : l’empirisme (sociologie américaine). Pour les empiristes, la théorie sociale est composée par l’assemblage de variable pouvant être analysées de façon scientifique. Pour eux un objet qui ne se mesure pas n’a pas d’existence scientifique.
Aucune technique n’est neutre.
Même la méthode la plus scientifique peut-être détournée vers des objectifs idéologiques. Ni les techniques, ni les chiffres ne sont un gage suffisant d’objectivité scientifique. Si la vérification empirique des faits est nécessaire en sociologie, l’empirisme lui-même apparaît comme une idéologie.
Bachelard : « le fait scientifique est à conquérir contre l’illusion du savoir immédiat. » (La formation de l’esprit scientifique). Ce qui indique alors la nécessité absolue de la rupture avec les opinions communes. Nous avons tous des opinions arrêtées, mais ces connaissances ne sont pas scientifiques (Durkheim : le sens commun ; Marx : L’idéologie).
Pour Bachelard : l’opinion pense mal, elle ne pense pas, elle traduit seulement des besoins en connaissance et l’esprit scientifique nous interdit d’avoir des opinions sur des questions que nous ne comprenons pas. Difficile parce que le sociologue est lui-même un être social. Le sociologue qui étudie la politique à ses propres idées possède ses propres ancrages personnels. Le sociologue doit se défaire de sa propre idéologie pour avancer vers la constitution d’un propos scientifique à visée objective. Comme l’égocentrisme reflète la tendance de tout rapporter à soi, économie, sociologie, on parle d’ethnocentrisme : tendance à tout juger par rapport aux normes du groupe auquel on appartient. Il faut toujours tenter de débusquer l’ethnocentrisme. D’autant qu’il existe aussi un ethnocentrisme de classe : étudier les autres groupes sociaux à partir de son groupe d’appartenance.
Ex : enquête iffop 70’s : Croyez vous que la société française se transformera d’une société capitaliste vers quelle société socialiste ? Tirer un enseignement scientifique de ces questions est une erreur (Cf. : européanocentrisme).
La psychologie est le refuge du sens commun.
-Psychologie : objet = étude des déterminants individuels des actions individuelles (Ex. : le psychologue analyse les effets du refoulement relativement aux expériences sexuelles).
-Sociologie : objets = déterminants sociaux des actions sociales (Ex. : relation entre la fréquentation d’un musé et l’origine sociale des visiteurs).
-Psychologie sociale : objet = étude des déterminants sociaux des comportements individuels (Ex. : influence d’un système d’éducation sur le comportement et les actions d’un individu).
Durkheim : Un même objet peut être l’objet d’une science ou d’une autre science (Ex. : manières de tables, nourriture (…), le suicide différent d’une simple réalité psychologique et individuelle mais elle peut avoir des causes et des origines sociales). Dans ce cas, les différentes lectures scientifiques qui vont pouvoir être apportées seront nécessaires.
Pour pallier cette difficulté de se détacher du sens commun : l’empirisme (sociologie américaine). Pour les empiristes, la théorie sociale est composée par l’assemblage de variable pouvant être analysées de façon scientifique. Pour eux un objet qui ne se mesure pas n’a pas d’existence scientifique.
Aucune technique n’est neutre.
Même la méthode la plus scientifique peut-être détournée vers des objectifs idéologiques. Ni les techniques, ni les chiffres ne sont un gage suffisant d’objectivité scientifique. Si la vérification empirique des faits est nécessaire en sociologie, l’empirisme lui-même apparaît comme une idéologie.
b-la th sctfq de la vérificat° empiriq
Regarder le réel et expérimenter ne suffit pas. Construire des théories et rationaliser non plus. Comme le souligne Bachelard dans Le rationalisme appliqué (PUF, 1949), c’est bien à la croisée des chemins que dois se tenir l’épistémologue neutre réalisme et rationalisme.
Ex. : Goffman : considération sociétale et politique des asiles, Asile, 1968 : le bon sens voudrait qu’il s’interroge sur ces lieux ou l’on soigne des malades et qu’il établisse un discours sur la guérison. La recherche empirique consisterait par la collecte de tous ces faits de la vie hospitalière pour en tirer des enseignements sur le traitement d’une maladie par une organisation sociale.
Mais étude de la maladie mentale = objet individuel.
Prendre analyse de la maladie mentale comme objet d’étude = erreur. Mais l’analyse de la folie est permise au sociologue dans certains cas. Foucault, 1961, Histoire de la folie. L’approche sociologique consiste en l’étude des institutions que la société met en place pour gérer cette folie (Points de départ différent). Goffman dans sa recherche sur l’internement ignore volontairement toutes les raisons de l’internement ainsi que les raisons de la maladie. Il va choisir de traiter les hôpitaux psychiatriques comme des établissements spécialisés dans le gardiennage des hommes. Il va formuler une théorie que l’on peut définir par une système de définitions logiquement cohérentes autorisant la formulation des conséquences expérimentalement vérifiables. Il conclu que ces institutions sont des institutions totalitaires ; une institution spécialisée usant un contrôle totalitaire de leur mode de vie. Il rapproche les asiles de la prison, internats, casernes, couvents… Tous ces établissements présentent des caractères communs (coupure avec le monde extérieur, vie dans un espace clos, réglementation de tous les actes du sujet, prise en charge de tous les besoins, éparation de tout le personnel de gardiennage et ceux qu’ils gardent).
Une théorie suppose que l’on aille au-delà des particularismes pour déterminer des invariants. Il faut ensuite regrouper ces invariants et construire un modèle théorique (abstrait). L’élaboration scientifique passe par l’abstraction.
Dans l’asile l’institution totalitaire est un modèle de pensée et l’hôpital psychiatrique est un idéal type qui en représente lui un cas extrême.
Connaissance raisonnée en rupture avec le sens commun.
Idéal type = un cas extrême, un exemple par excellence qui permet de mesurer la différence enter ce modèle et cet idéal type.
Institution spécialisée = modèle
Asile = un idéal type
Ça sert à mesurer la distance théorique qui sépare l’idéal type de notre modèle.
Dans ce cas le sociologue apporte, s’il ne nie pas le travail des médecins, il peut leur faire découvrir des obstacles socio à la guérison et il peut faire découvrir aux politiques certaines charges du système thérapeutique.
Dans ces asiles certains comportements (fouilles les poubelles, s’isoler …) ne sont pas nécessairement assimilés à la folie (prisons, couvents). Ces comportements peuvent constituer des réactions contre l’enfermement, l’avilissement. Pas toujours une pathologie mais moyen de réaction et d’adaptation aux effets que produit sur l’individu du totalitarisme.
Pour vérifier ces hypothèses, Goffman s’est livré a une enquête de terrain minutieuse : décrit l’homme, en rapporte tous les actes des internés et de leurs soignants. Dialectique permanente entre le chercheur entre la théorie et la démonstration.
Ex. : Goffman : considération sociétale et politique des asiles, Asile, 1968 : le bon sens voudrait qu’il s’interroge sur ces lieux ou l’on soigne des malades et qu’il établisse un discours sur la guérison. La recherche empirique consisterait par la collecte de tous ces faits de la vie hospitalière pour en tirer des enseignements sur le traitement d’une maladie par une organisation sociale.
Mais étude de la maladie mentale = objet individuel.
Prendre analyse de la maladie mentale comme objet d’étude = erreur. Mais l’analyse de la folie est permise au sociologue dans certains cas. Foucault, 1961, Histoire de la folie. L’approche sociologique consiste en l’étude des institutions que la société met en place pour gérer cette folie (Points de départ différent). Goffman dans sa recherche sur l’internement ignore volontairement toutes les raisons de l’internement ainsi que les raisons de la maladie. Il va choisir de traiter les hôpitaux psychiatriques comme des établissements spécialisés dans le gardiennage des hommes. Il va formuler une théorie que l’on peut définir par une système de définitions logiquement cohérentes autorisant la formulation des conséquences expérimentalement vérifiables. Il conclu que ces institutions sont des institutions totalitaires ; une institution spécialisée usant un contrôle totalitaire de leur mode de vie. Il rapproche les asiles de la prison, internats, casernes, couvents… Tous ces établissements présentent des caractères communs (coupure avec le monde extérieur, vie dans un espace clos, réglementation de tous les actes du sujet, prise en charge de tous les besoins, éparation de tout le personnel de gardiennage et ceux qu’ils gardent).
Une théorie suppose que l’on aille au-delà des particularismes pour déterminer des invariants. Il faut ensuite regrouper ces invariants et construire un modèle théorique (abstrait). L’élaboration scientifique passe par l’abstraction.
Dans l’asile l’institution totalitaire est un modèle de pensée et l’hôpital psychiatrique est un idéal type qui en représente lui un cas extrême.
Connaissance raisonnée en rupture avec le sens commun.
Idéal type = un cas extrême, un exemple par excellence qui permet de mesurer la différence enter ce modèle et cet idéal type.
Institution spécialisée = modèle
Asile = un idéal type
Ça sert à mesurer la distance théorique qui sépare l’idéal type de notre modèle.
Dans ce cas le sociologue apporte, s’il ne nie pas le travail des médecins, il peut leur faire découvrir des obstacles socio à la guérison et il peut faire découvrir aux politiques certaines charges du système thérapeutique.
Dans ces asiles certains comportements (fouilles les poubelles, s’isoler …) ne sont pas nécessairement assimilés à la folie (prisons, couvents). Ces comportements peuvent constituer des réactions contre l’enfermement, l’avilissement. Pas toujours une pathologie mais moyen de réaction et d’adaptation aux effets que produit sur l’individu du totalitarisme.
Pour vérifier ces hypothèses, Goffman s’est livré a une enquête de terrain minutieuse : décrit l’homme, en rapporte tous les actes des internés et de leurs soignants. Dialectique permanente entre le chercheur entre la théorie et la démonstration.
3. Quelques éléments de sociologie : structures, systèmes, fonctions et dynamiques sociales
a-Structures et systèmes
-Montesquieu : apparaît comme l’un des grands précurseurs, révolutionne la science politique en découvrant et en vérifiant dans les faits l’hypothèse selon laquelle l’état est une totalité réelle et que tous les détails de sa législation de ses institutions et de ses coutumes ne sont que les effets et l’expression de son unité interne. Alors que l’anthropologie et la linguistique ont contribué à établi une démarche… fondant ainsi les prémices de la sociologie politique. Conception sociologique du tout. Après le tout vient la structure.
-Comme le propose l’ethnologue britannique Radcliffe-brown : la structure est un arrangement de personnes ayant entre elles des relations institutionnellement contrôlées ou définies telles que celles roi/sujet ou mari/femme (structure et fonction dans la société primitive). La société apparaît donc comme une totalité dont les éléments sont interdépendants.
1 gde école va naître : le structuralisme (Lévi-Strauss).
La théorie générale des systèmes.
L’analyse des systèmes porte sur les transformations du système exposé à des impulsions extérieures. Le système dont fait partie le système politique n’est pas figé, l’environnement connaît des pressions extérieures auxquelles il réagit.
Soit en exerçant une pression
Soit en se transformant
Le changement politique, social est analysé en terme d’évolution produite sur le système (différent révolution). Le système politique n’existe pas en tant que système séparé de la société.
b-Fonctions sociales
Notion de fonction : celle la plus complexe ; à la base d’une des traditions sociologique dominante : le fonctionnalisme.
Construit sur la base de la dimension biologique de la fonction et sur l’idée selon laquelle on ne comprend bien la fonction d’un organe que si l’on sait quel besoin il vise à satisfaire. Radcliffe-Brown, Herbert Spencer, Durkheim.
Fonctionnalisme = Malinowski (1884-1942) = un des premiers à descendre sur le terrain pour réaliser des enquêtes. Partage sa vie avec les populations, chaque société se distingue par une culture singulière et originale et chaque culture forme un tout cohérent dont chacun de ses éléments ne peut se comprendre qu’en référence au tout.
Pour comprendre le tout il faut analyser le sens et la fonction de chacun de ses éléments pris dans son interdépendance. L’anthropologie classique a beaucoup apporté a la pensée sociologique mais elle a en même temps été crée contre l’idée d’évolution. Le fonctionnalisme s’oppose donc à l’évolutionnisme qui est tourné vers le futur alors que le fonctionnalisme s’intéresse au présent.
Le fonctionnalisme en anthropologie a été initié par Malinowski et Radcliffe-Brown.
Ce courant veut apposer à chaque fait social une ou plusieurs fonctions qui le déterminent. Autrement dit, chaque élément de la culture possède une certaine tâche à accomplir, une fonction. Le fonctionnalisme utilise des idées et des méthodes de l’anthropologie, de la psychanalyse et des sciences naturelles.
Appliqué à la sociologie politique, sa pertinence est défendue par Almond et Powell qui ont démontré à l’aide de moyens d’investigations scientifiques que pour être pleinement légitimé, c'est-à-dire véritablement fonctionnel, le gouvernement doit resté structurellement en phase avec la culture politique de la société qu’il régit. Pour cela les ministères usent de moyens efficaces (campagnes de persuasion, filtrage de l’information…) afin de préserver l’unité d’une république dont l’indivisibilité est constitutionnellement consacrée.
Les prémisses du fonctionnalisme apparaissent avec Durkheim et Spencer. La fonction devient un principe explicatif è tout organe a une fonction (comme dans le corps humain). Les organes de la société ont pour fonction d’assurer la cohésion sociale (lien social entre les individus).
Ce courant a connu des limites, notamment sur le fait de réduire les réalités culturelles, néanmoins subsiste encore aujourd’hui sa méthode de l’observation participante.
Merton (sociologue américain) est l’un des fondateurs du fonctionnalisme. Dans son ouvrage « Eléments et méthodes sociologiques » (1951), il développe l’idée directrice selon laquelle les actions des individus engendrent une vaste panoplie de conséquences non intentionnelles que les sciences sociales doivent impérativement étudier de près. Il procède également à une réforme du fonctionnalisme en proposant les catégories de fonction latente (conséquences non voulues des actions humaines qui sont stabilisatrices pour un système donné) et de dysfonction latente (conséquences non voulues qui perturbent l’équilibre d’un système).
Bien qu’il ne rompe pas avec les méthodes fonctionnalistes, il est le premier à développer un point de vue critique à son égard et à proposer des pistes analytiques nouvelles.
L’étude des fonctions et dysfonctions latentes a, aux yeux de Merton, une priorité car la découverte des conséquences non voulues des actions individuelles (que ces conséquences soient bénéfiques ou non) agrandit le champ de la connaissance plus que ne le fait l’analyse des fonctions et dysfonctions manifestes. L’étude des fonctions latentes représente non seulement un enrichissement significatif de nos connaissances, mais ouvre selon Merton, des problèmes féconds pour les théories en sociologie. Cela permet ainsi de distinguer « les motivations conscientes d’un comportement social et ses conséquences objectives ».
Si le sociologue se confine dans l’étude des fonctions manifestes, il se borne à déterminée si une pratique instituée dans un but donné atteint pratiquement ce but (Ex : enquête pour savoir si une campagne de propagande est arrivée à « galvaniser le combattant »). En s’occupant essentiellement des fonctions manifestes et du problème clé de savoir si des pratiques où des organisations délibérément instituées réussissent à atteindre leur objectif, le sociologue se transforme en un greffier habile et appliqué qui enregistre des types de comportements humains.
c-La dynamique sociale
-Fondamentale dans l’histoire de la construction : Comte a posé les jalons, donne son nom à la sociologie (note de bas de page de cours de politique), Marx a élucidé les ressorts.
Idéaliste : l’évolution des idées crée l’évolution des sociétés en particulier l’évolution des données scientifiques. De nombreux auteurs s’intéressent aux lois de l’évolution sociale : Spencer (Lamark, Darwin).
-Parmi les principales théoriques sur la dynamique sociale : le marxisme.
Avec le marxisme, il va travailler sur l’interdépendance économie/politique.
Conception du monde philosophique mais aussi économie, politique et sociologie. Une doctrine au sens politique qui vise la transformation du monde. Une eschatologie (vise à expliquer la finalité d’une pensée). Doctrine politique qui vise la fin de l’histoire.
Marxisme = ne se réduit pas à la pensée de Marx : Engels, …
-Ils vont synthétiser des travaux antérieurs : Adam Smith, Ricardo (théorie de la valeur : la valeur d’un produit n’est pas lié a son utilité mais à sa capacité à être échangée sur un marché), Augustin Thiéry, Guizot (historiens) (déjà élaboré une histoire des classes), Saint-Simon, Proudhon, (...) (premiers penseurs du socialisme en tant que théorie politique).
-Surtout Eggel en philosophie qui demeure le penseur ayant mis en évidence le rôle important des contradictions dans la société et qui développe une méthode dialectique fondée sur le raisonnement thèse-antithèse-synthèse. Pour Eggel, la méthode dialectique apporte une supériorité intellectuelle incontestable. Toute leur réflexion va reposer sur l’intérêt pour le mouvement et le dialogue des contraires (Eggel = idéaliste). Marx : la position économique permet aux hommes de se positionner dans la société et de combattre pour toute une idéologie mise en place dans la superstructure.
-Fondamentale dans l’histoire de la construction : Comte a posé les jalons, donne son nom à la sociologie (note de bas de page de cours de politique), Marx a élucidé les ressorts.
Idéaliste : l’évolution des idées crée l’évolution des sociétés en particulier l’évolution des données scientifiques. De nombreux auteurs s’intéressent aux lois de l’évolution sociale : Spencer (Lamark, Darwin).
-Parmi les principales théoriques sur la dynamique sociale : le marxisme.
Avec le marxisme, il va travailler sur l’interdépendance économie/politique.
Conception du monde philosophique mais aussi économie, politique et sociologie. Une doctrine au sens politique qui vise la transformation du monde. Une eschatologie (vise à expliquer la finalité d’une pensée). Doctrine politique qui vise la fin de l’histoire.
Marxisme = ne se réduit pas à la pensée de Marx : Engels, …
-Ils vont synthétiser des travaux antérieurs : Adam Smith, Ricardo (théorie de la valeur : la valeur d’un produit n’est pas lié a son utilité mais à sa capacité à être échangée sur un marché), Augustin Thiéry, Guizot (historiens) (déjà élaboré une histoire des classes), Saint-Simon, Proudhon, (...) (premiers penseurs du socialisme en tant que théorie politique).
-Surtout Eggel en philosophie qui demeure le penseur ayant mis en évidence le rôle important des contradictions dans la société et qui développe une méthode dialectique fondée sur le raisonnement thèse-antithèse-synthèse. Pour Eggel, la méthode dialectique apporte une supériorité intellectuelle incontestable. Toute leur réflexion va reposer sur l’intérêt pour le mouvement et le dialogue des contraires (Eggel = idéaliste). Marx : la position économique permet aux hommes de se positionner dans la société et de combattre pour toute une idéologie mise en place dans la superstructure.
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VOCABULAIRE DROIT DES OBLIGATIONS
La représentation: mécanisme juridiq p/ lequel un représentant conclu un ct pr le compte de représenté dont le patrimoine dvp les effets du ct.
Le mandat: ct p/ lequel le mandant donne a une autre pers, le mandataire, le pvr d'accomplir en son nom et pr son compte un ou +ieurs actes jû selon l'étendu de la représentat°. Les effets se pduisent ds le patrimoine du mandataire.
L'infraction: acte expressément désigné p/ un texte et donc interdit. Cet acte peut ê soit une act° soit une omiss°.
Acte: fre qq chose ou s'abstenir de fre qq ch .